Avec aussi Vince Clarke, Structures et Jaakko Eino Kalevi !
Vince Clarke Songs of Silence (Mute/PIAS)
Pour le premier album solo de sa longue carrière, Vince Clarke s’est imposé deux contraintes : les sons générés devaient provenir uniquement de l’Eurorack (un synthé modulaire auquel il s’est initié pendant le confinement) et chaque morceau sera basé sur une seule note. Passé ces coquetteries de composition, Songs of Silence est un disque surprenant, loin de l’image que le grand public peut avoir de son auteur.
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Par Patrick Thévenin
Lire ici la chronique de Songs of Silence
Jaakko Eino Kalevi Chaos Magic (Domino/Sony Music)
Après plusieurs projets au chevet d’autres artistes (en particulier Frànçois & the Atlas Mountains), le sorcier finlandais sort un nouvel album solo qui poursuit ses expérimentations sur le terrain de la pop électronique. Depuis son premier album en 2015, sa musique fait l’effet d’un songe surréaliste où son adorable accent se pose sur des mélodies merveilleusement zinzins et des rythmes hallucinatoires.
Par Noémie Lecoq
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Rainy Miller & Space Afrika A Grisaille Wedding (Fixed Abode)
Sur A Grisaille Wedding, Rainy Miller a eu la bonne idée de s’associer à Space Afrika, ce duo formé par Joshua Inyang et Joshua Tarelle Reid, autour d’une même envie de se frotter à l’ambient, de triturer la pop, d’être à l’avant-garde sans être élitiste. Derrière ses atours conceptuels (le disque serait le mariage de l’obscurité et de la lumière), ce premier album commun s’impose comme une véritable expérience sensorielle, concrétisée en onze chansons murmurées, enveloppantes, profondément urbaines, qui donnent l’impression de visiter en un vertige les multiples obsessions des trois comparses : grime, electro, noise, BO, musique classique…
Par Maxime Delcourt
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Structures A Place for My Hate (LE LABEL/PIAS)
Les deux gars d’Amiens filent toujours avec ce son brut, à bout de nerfs (Strange Feeling) et cette basse distordue (Cold Touch). Ils tracent comme on tente d’échapper à l’anxiété qui serre la gorge, aux angoisses qui rongent, aux cauchemars qui paralysent. Structures chope parfois les tics de Trent Reznor en sortant la machinerie indus (Disaster), bidouille des sonorités complètement nouvelles (Sometimes, Mod3rn), revendique l’influence de Depeche Mode ou New Order, et, dans la tempête, lâche le superbe Home en duo basse/voix.
Par Juliette Poulain
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Mock Media Mock Media II (Meat Machine/Bigwax)
Portés par une voix puissante et rugueuse qui évoque les regrettés Mancuniens de Wu Lyf, les titres de Mock Media II sautent allégrement du rock au postpunk, de la pop à la country, de l’electro à une musique folklorique aussi africaine qu’imaginaire. C’est bordélique, joyeux et sacrément accrocheur ! Cela nous rappelle évidemment Crack Cloud mais aussi The Clash, dont on croise souvent le fantôme au hasard de ces dix morceaux inspirés (écoutez Louis Won’t Break notamment).
Par Arnaud Ducome
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