Écoutez cette house : vos fesses vous diront merci. Critique et écoute.
Bien que né en Corée du Sud, Jin Choi s’est toujours montré plus sensible aux kicks extravertis d’un producteur de la stature de Ricardo Villalobos qu’aux clics introvertis d’un gamer du calibre d’IMMVP. Normal : il a très tôt quitté le pays du sport électronique pour celui de la musique électronique, où il a fini par fonder, à Berlin, le label Private Gold.
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C’est sur celui-ci qu’il publie aujourd’hui A Thousand Wales of Love, un premier album qui voit ce fan des Smiths, de Burial ou de Talk Talk croiser dans les eaux agitées de la housemusic sous pavillons jazz vocal (Solstice), J-pop (Love & Soil), soul (Godspeed Soul) et disco (She’s Got Gold) – pour ne citer que les plus ravissantes de ses inspirations. Ce beau disque philosophe et charnel se révéle au fil des plongées d’une profondeur (des basses, des tempos) et d’une richesse (des textures, des mélodies) quasi abyssales.
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