Une mixtape transe et sexuelle dominée par une Américaine brûlante. Excitant. Critique.
Pose lascive et images salaces : la chanteuse, quasi nue, est allongée sur un king size au septième étage d’un immeuble cossu et se livre à une activité peu suspecte de bigoterie. C’est en tout cas ce que l’on imagine à l’écoute de la nouvelle mixtape livrée par Brodinski, faiseur de sons bioniques, expérimentateur génial et producteur de têtes bien faites, dont Louisahhh, Américaine taquine et décomplexée.
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Après Let the Beat Control Your Body et Nobody Rules the Street, l’égérie du label français Bromance prend son envol et fait des loopings sur les sons de Prince Club, Renaissance Man, Danny Daze ou Sam Tiba (Club Cheval), avec une performance d’une trentaine de minutes progressive et racée, entre house minimale, techno piquante et breakbeats castrés, le tout mastérisé par Gesaffelstein. Qu’elle se languisse ou qu’elle divague, Louisahhh se transforme en muse cosmique. “Elle va sortir plus de choses sur le label”, précise Brodinski. Jusqu’à en devenir la reine ?
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