Pour son dernier film auréolé du Lion d’argent à la dernière Mostra de Venise, le cinéaste japonais adopte une approche contemplative et silencieuse d’un drame écologique.
Nouvel étendard du cinéma d’auteur extrême oriental, le Japonais Ryusuke Hamaguchi a obtenu un Lion d’argent lors de dernière Mostra de Venise pour son dernier film Evil Does Not Exist. Cette dernière récompense s’ajoute à celle du Prix du Jury pour Les Contes du hasard et autres fantaisies au Festival international du film de Berlin et du Prix du scénario pour Drive My Car au Festival de Cannes en 2021. Avec cette série de distinctions, Hamaguchi est l’un des premiers réalisateurs japonais depuis Akira Kurosawa à remporter des prix dans les trois plus grands festivals européens.
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Conçu comme un conte énigmatique, Evil Does Not Exist retrace la vie de Takumi, parent célibataire, qui vit avec sa jeune fille, Hana. Il réalise des petits boulots pour les habitant·es : coupe du bois, transporte de l’eau… La sérénité de cette terre intacte au cœur des montagnes est sur le point d’être perturbée par la construction d’un site de glamping.
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