Booba a été mis en examen lundi 2 octobre pour harcèlement moral contre Magali Berdah, directrice de l’agence Shauna Events, à la suite d’attaques sur les réseaux sociaux.
Booba a été mis en examen et entendu par un juge d’instruction lundi 2 octobre pour harcèlement moral aggravé à l’encontre de la femme d’affaires Magali Berdah, d’après des informations de l’Agence France-Presse (AFP). Le rappeur de 46 ans a été placé sous contrôle judiciaire à l’issue de cette mise en examen, après les nombreuses plaintes de la part de la fondatrice et directrice de Shauna Events, agence spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la téléréalité et les marques. Il est accusé par cette dernière de mener à son encontre une vaste campagne de cyberharcèlement depuis plus d’un an. De son côté, l’artiste se défend en se présentant plutôt comme “un lanceur d’alerte” agissant contre ce ce qu’il appelle “les influvoleurs”.
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Booba en croisade contre “les influvoleurs”
Le rappeur, aux côtés d’un collectif “d’aide aux victimes d’influenceurs”, entend dénoncer de multiples arnaques contre des internautes dont serait responsable selon lui celle que l’on appelle “la papesse de l’influence”. Il a aussi déposé plainte contre X pour dénoncer des pratiques commerciales de Shauna Events considérées comme trompeuses, engendrant l’ouverture d’une enquête préliminaire en septembre 2022 à Grasse (Alpes-Maritimes). D’après des informations du Parisien, Magali Berdah a été placée en garde à vue fin septembre à Nice (Alpes-Maritimes) pour des suspicions de malversations financières remontant à 2014 et 2015.
Dans une vidéo publiée lundi midi sur X (ex-Twitter), Booba explique à son public sortir tout juste d’un interrogatoire chez un juge d’instruction parisien. “Je sors du tribunal, interrogé sur des faits de menaces de mort, de cyberharcèlement et de recel de bien”, détaille le rappeur de Boulogne-Billancourt. “Comme vous le voyez je suis en liberté, tout va bien. La piraterie n’est jamais finie.”
En mai 2022, Magali Berdah avait déposé une première plainte, suivie de dizaines d’autres. Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène des investigations depuis juin 2022. Le rappeur avait déjà été convoqué dans ce cadre, sans se présenter. Outre l’instruction visant Booba, vingt-huit personnes vont être jugées devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime à l’encontre de Magali Berdah. Les audiences auront lieu le 27 novembre, le 11 décembre et le 24 janvier prochain.
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