Cette sirène du bout du monde enchante et rend heureux : critique et écoute.
La Nouvelle-Zélande, c’est loin. Peut-être est-ce la raison de l’arrivée tardive de ce troisième album, paru il y a deux ans dans le Pacifique. On imagine effectivement bien Flip Grater traversant les mers, désireuse d’offrir au Vieux Continent ces quelques ballades romanesques, pleines d’amour pour Mazzy Star et Cat Power.
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Elle embarquerait à bord d’un beau paquebot démodé (I Am Gone), se perdrait Dieu sait où en touchant terre (Find Me), avant d’enchaîner les trains surannés, pas très sûrs (Careful). A la lueur d’une fin de journée (Low Light), elle ferait le reste du chemin à pied (My Old Shoes), exprimant un léger spleen avec ses mots à elle (Oh My Word)…
En vrai, Flip Grater vit surtout à Paris : la thèse du périple ne tient donc pas. Mais on peut toujours rêver, car While I’m Awake I’m at War n’incite qu’à ça.
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