Deuxième album contemplatif d’un producteur toulousain.
A Toulouse, tout n’est pas rose. Denis Fedabeille rêve même sa ville en noir et blanc. Initialement fan de hip-hop et de dub, il en a gardé un goût pour les instrumentaux abstraits mais parvient à créer son propre univers en évitant les collages vains et les samples qui se mordent la queue. Après plusieurs expériences, dont le duo Del Wire, son deuxième album en solitaire sous le nom de Fedaden sort l’electronica de l’ornière pour se parer de nappes synthétiques vierges tout en allant titiller la musique contemporaine. Ce producteur affectionne avant tout les atmosphères contemplatives, ce qui explique la structure de son disque : six plages durant chacune entre sept et neuf minutes, dépourvues d’éléments rythmiques, petites BO rêvées pour des documentaires sur la neige qui tombe. Entre Boards Of Canada, Autechre et Brian Eno, une fascinante odyssée vers des hauteurs oxygénées où la vie tourne au ralenti.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}