Premier album de Peace, prodiges britons à l’énergie insensée. Critique et écoute.
Si In Love n’est que le premier album de ces jeunes lads de Birmingham, on sait déjà où celui-ci va les mener : vers ces sommets à la fois sublimes et chaotiques autrefois explorés par de fines équipes d’affranchis (The Stone Roses et Primal Scream, on pense à vous !). Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le premier titre d’In Love se nomme Higher Than the Sun : Peace partage en effet le goût de la bande à Bobby Gillespie pour les rythmes cabossés, hautains.
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Pour autant, leur musique n’a rien d’une resucée tiédasse, ni dans le ton ni dans les intentions, c’est une régénérescence totale du rock, lequel se délivre ainsi de ses instincts primaires au profit d’un son flamboyant, crâneur et insouciant – la présence de Jim Abbiss (Arctic Monkeys, Adele, Kasabian) à la production n’est pas étrangère à ce surplus de modernité et d’audace. Et ce n’est pas quelques compositions emphatiques qui risquent de doucher notre enthousiasme. Il faudrait au contraire remercier ces authentiques branleurs d’avoir composé, toujours avec le bon équilibre, entre élégance et extravagance, des mélodies à la grandeur illimitée.
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