Entre folk psyché et pop lunaire, un trio américain conjugue le passé au futur. Critique et écoute.
C’est un trio qui vient de la cité des princes, Minneapolis. Parce qu’elle est en fait constituée de deux villes – Minneapolis et St. Paul, sa banlieue –, on surnomme souvent cette dernière la ville jumelle. Vu sous cet angle, Night Moves serait plutôt un groupe de faux jumeaux, voire de faux triplés : deux de ses membres viennent de la scène folk et se passionnent pour l’écriture classique de Dylan depuis toujours, quand le troisième ne jure que par Daft Punk et les musiques électroniques.
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Né de cette improbable association, le groupe distille une espèce de folk psychédélique et futuriste hérité autant de Pink Floyd que de MGMT (Headlights, Horses). Parti à Los Angeles faire appel au producteur Thom Monahan (Devendra Banhart, Beachwood Sparks), le groupe a soigné le flacon presque plus que les chansons. Il signe en tout cas un premier album à l’optimisme radiant, et plutôt bien intitulé : multicolore et attendrissant.
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