Après plusieurs intégrales, le chanteur disparu en 2009 se fait coffrer sur son début de carrière d’avant Bashung. 48 titres enregistrés entre 1966 et 1975 paraîtront le 8 septembre.
Celles et ceux qui ont réécouté récemment Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ? n’ont pas dû en croire leurs oreilles. Quelle est cette voix qui chante avec un accent traînant (quelque part entre Nino Ferrer et Jacques Dutronc) sur ce blind test de l’été ? Comme ce 45 tours de 1966 l’indique, il s’agit bien de Baschung (son patronyme de naissance), futur Bashung, à l’époque où le tout jeune chanteur se cherchait encore artistiquement parlant.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Après plusieurs intégrales parues depuis la disparition d’Alain Bashung en mars 2009, dont l’ultime Immortel (2019), rassemblant tous ses enregistrements studio entre 1977 et 2018, Universal annonce pour le 8 septembre la sortie de 48 morceaux où l’homme multipliait les pseudonymes (Monkey Business, The Rock Band Revival avec Dick Rivers, David Bergen). “Quand un artiste disparaît, la perception de son œuvre change radicalement, admet Chloé Mons, la dernière épouse d’Alain Bashung. D’un seul coup, tout devient intéressant car il s’agit de comprendre un parcours. Ce chapitre raconte comment se construire en tant qu’artiste avant de grandir et de mûrir.” De quoi continuer à enrichir leur discothèque pour les complétistes bashungiens.
De Baschung à Bashung 1966 – 1975, le 8 septembre chez Universal
{"type":"Banniere-Basse"}