Mélodies en cascade sur l’éclatant nouvel album du Français. Critique et écoute.
Son premier album dressait, dans un flacon plutôt folk, le bilan d’années passées à voyager aux quatre coins du monde. Avec In the Tiger’s Bed, le Français Jil Is Lucky choisit cette fois de faire un périple intérieur. Il y a quelques années, en vacances en Inde, le musicien a cru mourir en croisant la route d’un tigre au beau milieu de la jungle.
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Malgré une issue heureuse – Jil is carrément very very lucky –, l’incident a inspiré au jeune homme le titre de son nouveau disque, un recueil dans lequel il dresse un parallèle entre cette rencontre effrayante et une époque trouble où il souffrait de crises d’angoisse.
Pour autant, In the Tiger’s Bed n’est pas un album sombre ou torturé. Il voit son auteur, accompagné de ceux qu’il appelle ses Bengale Boys, dessiner un univers plus pop et bariolé que jamais, enchaînant des hymnes aux mélodies fortes, qui évoquent Supertramp (Insomnia), Morrissey (Forty Times a Day) ou Talking Heads (Stand All Night). Gonflés par la production balèze de l’Américain Jason Lader (Justin Timberlake, Coldplay), ces délicieux hymnes pop ont trouvé une ampleur et une vigueur très anglo-saxonnes. Merci mille fois au tigre d’avoir été gentil.
Concert : le 28 juin à Evreux (festival Le Rock dans tous ses états)
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