Sept ans après “Les Tortues Ninja 2”, Leonardo, Raphaël, Donatello et Michelangelo sont de retour dans un film à l’animation décevante et au potentiel étouffé par le fan service.
Pour faire un film rentable même sans inspiration, les réalisateurs de Ninja Turtles : Teenage Years ont choisi la facilité et copié le destin d’un héros voisin habitant lui aussi à New York : Spider-Man.
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En optant pour l’animation, ils désertent la difficulté de mettre en scène les quatre tortues dans un monde humain hostile et se contentent d’une origin story banale, bourrée de références à la pop culture, au point de se demander si l’on est au cinéma ou au bingo. Drake, L’Attaque des Titans, Mad Max, 4 Non Blondes… Et si le multivers tant redouté était simplement un réseau de clins d’œil lancés pour flatter les spectateur·rices ?
Quatre tortues contre une mouche
La bande d’adolescents, accompagnée par une April O’Neil qui se rêve journaliste, affronte Superfly, un ennemi inconnu au bataillon et né du même mutagène que les Tortues Ninja. Si cela laissait présager un brin de nouveauté, l’histoire ne fait que reprendre un schéma narratif lourd et épuisé. Pour se venger, une mouche souhaite transformer tous les animaux en mutants, et forcer les humains à devenir esclaves. Comble de la déception, les scènes d’action demeurent illisibles dans des espaces pourtant riches, propices et variés.
Ninja Turtles : Teenage Years de Jeff Rowe, Kyler Spears – en salle le 9 août
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