Instrumentales et mélancoliques, de longues pièces pour rêvasser. Critique et écoute.
Musique inclassable : folk Stakhanov ? Trois mois après Eitsoyam, le groupe clermontois continue dans les titres cryptiques avec un album nettement plus contemplatif, idéal pour iPod rêveur sur les flancs de la Banne d’Ordanche. Dans la logique propre à The Delano Orchestra, groupe en marge du temps qui cavale et hurle, ce grand album automnal sort au printemps.
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C’est dire comme on rêve fort sur ces longues pièces ambient, où le bruit des sources et les tremblements du granit semblent aussi influents que les belles cordes austères, que les sanglots de la trompette. On a souvent évoqué la similitude des paysages poignants entre l’Auvergne et l’Islande. The Delano Orchestra confirme le jumelage, en composant les pièces les plus mélancoliques et étales depuis le Haxan de Bardi Jóhannsson ou l’immense IBM 140 de son compatriote Jóhann Jóhannsson. De l’influence des volcans sur les violons.
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