La chanteuse coréenne perturbe des ambiances jazz, folk et minimalistes. Critique.
La notoriété de Youn Sun Nah, chanteuse aussi douée que timide, a explosé en 2010 avec Same Girl, un album minimaliste aux mélodies aériennes. Malgré une instrumentation plus riche (avec guitare, contrebasse, accordéon et percussions), l’esthétique de Lento est assez similaire. Pas grave : on ne se lasse pas de cette voix au timbre suave, de son ambitus qui file des frissons et de ses excentricités mélodiques.
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Sur Momento magico, un morceau tout en scat boosté par une rythmique saccadée, Youn fait des breaks dubstep à bout de souffle. Ghost Riders in the Sky se transforme en pétage de plombs : elle pousse des cris, s’arrache les cordes vocales façon metal, avant d’enchaîner sur un folk coquet accompagné par les cordes suédoises de Lars Danielsson et Ulf Wakenius. Prière d’éteindre la lumière et se plonger dans une écoute totale, onirique.
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