L’humoriste new-yorkais Paul Reubens est mort ce dimanche 30 juillet après six ans de lutte contre un cancer qu’il n’avait jamais révélé. Il avait 70 ans.
“Pee-wee Herman a enchanté des générations d’enfants et d’adultes par sa positivité, sa fantaisie et sa croyance en l’importance de la gentillesse […] Paul a lutté courageusement et en privé contre le cancer pendant des années avec la ténacité et l’esprit qui le caractérisaient.” C’est dans un communiqué publié sur Instagram que l’on a appris le décès de Paul Reubens ce 30 juillet.
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Célèbre pour son personnage d’homme-enfant Pee-wee Herman à l’éternel nœud papillon rouge, Paul Reubens avait démarré sa carrière d’humoriste sur les planches de Los Angeles dans les années 1970 en rejoignant une troupe de comédien·nes nommée les Groundlings. C’est avec elleux qu’il invente son personnage de Pee-wee Herman
Dans le premier film de Tim Burton
En 1985, il réalise avec Tim Burton, alors âgé de 27 ans, Pee-wee’s Big Adventure. Le film raconte l’histoire de Pee Wee, un jeune homme excentrique qui cherche à retrouver son vélo volé par un certain Francis (Mark Holton). Évidemment, la quête est semée d’embûches. On retrouve Paul Reubens chez Burton dans Batman : le défi (il joue le père du pingouin), et il prête également sa voix à Lock dans L’Étrange Noël de monsieur Jack. En dehors des aventures de Pee-Wee, on le croise dans Buffy, Matilda, 30 Rock ou encore Ally McBeal.
En 1991, il est accusé de s’être masturbé dans l’enceinte d’un cinéma pornographique en Floride. Inculpé pour exhibitionnisme, l’acteur ne conteste pas les faits, mais ce scandale met un coup à sa carrière. Au début des années 2010, il reprend son personnage enfantin de Pee-wee Herman à Broadway, puis sur Netflix dans Pee-Wee Big Holiday, sorti en 2016.
Hommages
Tim Burton lui a rendu hommage via un post Instagram : “Je suis choqué et attristé. Je n’oublierai jamais comment Paul m’a aidé au début de ma carrière. Cela ne serait pas arrivé sans son soutien. C’était un grand artiste. Il va me manquer.” Sur Twitter, le cinéaste mexicain Guillermo del Toro se souvient de lui comme “du saint patron de toutes les bizarreries inadaptées, bizarres, merveilleuses et miraculeuses”.
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