De la pop anglaise sophistiquée qui donne envie de retomber en Childhood. Critique et écoute.
Ce sont les Palma Violets qui, tout foi tout flamme, nous avaient parlé de Childhood en évoquant une insurrection romantique, un pacte de sang frais qui lie les deux groupes. Tous deux partagent effectivement cette exubérance et cette grave insouciance adolescentes, mais Childhood a préféré au cuir noir les chemises hawaïennes : ça s’entend.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Car même si les Londoniens peuvent tanguer avec la force obscure – ils seront ainsi prochainement remixés par Sonic Boom –, le chant de Ben Romans- Hopcraft n’est que lumière, éblouissant à la Ian McCulloch ces spirales et tourbillons de guitares. Pop ligne claire, alors que l’époque réclame le fusain et l’encre noire : voici le flamboyant défi de Childhood, un groupe qui, comme son nom semble l’indiquer, n’a jamais quitté l’émerveillement de l’enfance – et les virées en grand huit des hormones.
{"type":"Banniere-Basse"}