L’electro solaire de Londoniens sur la Lune. Critique.
Trois ans après Star of Love, leur premier album fastueux, les Anglo-Espagnols de Crystal Fighters reviennent avec leur énergie, leur dégaine de chaman, leur fougue adolescente et leur folie pas forcément douce. Multicolores et frondeuses, leurs mélodies hispanisantes et limpides se perdent dans une galaxie d’instruments loufoques et d’atomes électroniques somptueusement arrangés. Avec Cave Rave, le trio gagne en assurance et canalise une musique dingo qui rend heureux.
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A ce jeu, Wave fait surfer sans planche, nager sans eau, voyager sans avion, sourire sans blague, rappelant au passage le tube planétaire Follow, à la manière de Love Natural, quelques plages plus loin, dont le sable encore fin emporte dans une jungle affable où les mygales embrassent les ailes des papillons de nuit. Dans ce tourbillon, No Man, Bridge of Bones ou Everywhere calment le feu. C’est beau, c’est doux, c’est chaud.
Concert le 21 mai à Paris (Machine)
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