Le nouvel album du duo manque de grandes chansons. Décevant. Critique et écoute.
A la première écoute de Volume 3, on croit retrouver la recette qui avait fait fondre nos coeurs dès les premiers singles du duo il y a cinq ans. A la seconde, on a des doutes. A la troisième, le verdict tombe, Volume 3 est la cannette de Canada Dry de la paire Deschanel/M. Ward : il a le goût de She & Him, il ressemble à du She & Him, mais… ses chansons, pauvres, ne font qu’illusion.
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Si la recette est toujours aussi plaisante – jolis choeurs, mélodies catchy et romantisme rétro dont on ne pourra pas dire qu’il n’est pas soigné –, les chansons affichent aujourd’hui un songwriting prévisible qui place le groupe dans la famille, sympa mais un peu niaise, des Pipettes – quand on se souvient de petits bijoux du premier album semblant descendre du Ram de McCartney.
Même quand la demoiselle revisite le Sunday Girl de Blondie dans sa version en français, l’opération énerve un peu. On préférera les plus sobres Turn to White et London, où la voix de Deschanel, sans paillettes, refait des petits miracles mélodiques. Mieux que du She-She and Him.
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