Sous influence des premiers punks new-yorkais, des Anglais très classe. Critique et écoute.
Comme les grandioses américains de Parquet Courts, dont on reparlera bientôt, ces Londoniens n’ont peut-être pas inventé la poudre mais ils détestent la poussière. Pour eux, le New York des 70’s n’est pas un musée pour animaux empaillés, mais une jungle où restent dangereux tous les Patti Smith, Television ou Voidoids.
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A l’automne dernier, on tombait amoureux de leur single I Watch You – ou plutôt de son riff implacable, morveux, beau commme la banane dénudée du Velvet. C’est Edwyn Collins, un homme qui en connaît un rayon sur l’élevage de ce son aigrelet sous les frimas anglais, qui produit ce premier album. Et des riffs new-yorkais de cet aplomb, Charlie Boyer – en ce sens héritier de ses compatriotes The Only Ones – en déniche sur chaque chanson, les tresses en scoubidous, en couronne de vainqueur.
Car voici un album qui donne envie de devenir champion d’Europe d’“Air Telecaster”, de vociférer “rock’n’roll” à la fin du glorieux Be Glamorous, d’investir dans le cuir noir, les lunettes opaques et les épingles à nourrice de Richard Hell. Charlie Boyer était, dans une première vie, chanteur d’Electricity In Our Homes. L’électricité, il l’a embarquée avec lui.
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