Retour du bouleversant soulman, retro et vintage, garanti d’époque. En tournée. Critique.
A l’instar de Sixto “Sugar Man” Rodriguez, Charles Bradley incarne la figure du perdant magnifique dans toute sa splendeur. Après avoir traversé de longues années de galères et de malheurs divers (le moindre n’étant pas le meurtre de son frère), il a fini par sortir du tunnel et toucher – au sens le plus fort du terme – un large public grâce à l’album No Time for Dreaming, paru en 2011.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Bradley avait alors 63 ans mais encore tout son mordant. Il sort à présent un deuxième album, Victim of Love, toujours chez Dunham Records, sousdivision de Daptone Records, label new-yorkais éperdument voué à la cause de la soul music la plus voluptueuse. Noir de corps et d’âme, notre homme chante les brûlures de l’amour avec une ardeur viscérale et, de Strictly Reserved for You à Through the Storm, aligne les perles sensuelles avec une maestria fatale. Et c’est encore mieux sur scène.
{"type":"Banniere-Basse"}