Vue en première partie de !!!, de l’electropop raffinée venue d’Allemagne. Critique et écoute.
Depuis quelques mois, l’Allemagne vit au rythme des fulgurances futuristes de quelques crooners déjantés. Après Thomas Azier, Berlinois d’adoption, c’est au tour de Sizarr de céder à l’évidence pop ultime, celle qui fédère jusqu’à l’excès.
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Amis d’enfance, en formation depuis six ans, ces trois jeunes Allemands aux surnoms étranges (Deaf Sty, P Monaee et Gora Sou) donnent vie à une myriade de mélodies imparables, obsédantes, voire évidentes.
En ressort Psycho Boy Happy, un premier album qui préfère l’amplitude au minimalisme, le raffinement à la brutalité, où se trémoussent beats sinusoïdaux, indie-rock sensuel et orchestration gracile. Avec une inventivité et une subtilité qui doivent autant aux œuvres des Shoes qu’à celles, plus expérimentales, de The Knife.
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