The Streets + The Music = un groupe bien pourrave, voire ringard.
Le nom du groupe, la pochette, la typo : laideur. Quelques mois après un premier album, The D.O.T revient. Inspiration en surchauffe, auto-indulgence coupable ?
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A l’écoute de cet album mal embouché, on s’étonne de cette impression de laisser-aller – on a quand même affaire à deux des chantres du désœuvrement du Nord anglais, des garçons qui ont fait danser l’Angleterre prolo un kébab à la main, des pintes tièdes et tristes dans la tête.
On attend mieux de Mike Skinner (The Streets) et Rob Harvey (The Music) que ces pop-songs déclassées, ces refrains gueulards, ces mélodies putardes pour juke-box de pub médiocre.
On les dit impliqués à la vie à la mort sur ce pacte : ils brillent par leur absence coupable, la chicherie de leurs chants banals, la pingrerie de leur contribution sonique. Ou comment une addition peut finir en monumentale soustraction.
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