Effeuillage nocturne de sentiments pour l’ep d’une Française surdouée. Critique et écoute.
On l’avait laissée au chevet de ses Queens imaginaires Mac Abbey et Miséricorde. Revoilà la fille illégitime du roi de la pop (feu !) et de l’artiste performeur Andy Kaufman avec un nouvel ep transgenre, travestissant tantôt l’anglais, tantôt le français. Coup de théâtre : ce troisième acte de sa discographie, remettant au placard les reines de la nuit, offre à Christine son premier grand rôle, celui d’un passe-muraille qui s’écrit “now walk” en rentrant sur la scène de Loving Cup.
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Sa voix se démultiplie sur les pistes telle une armée de clones et se retrouve projetée dans un supershow 3D digne de Beyoncé. En reprenant Photos souvenirs de William Sheller, Christine joue de l’accordéon avec nos a priori et goûte un plaisir extrême à nous mener doucement où elle a envie de nous perdre, comme un Don Juan avide de séduire sa proie.
Concert le 20 juillet à Paris (Hôtel de Ville, Fnac Live Festival)
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