En quatre épisodes, “Last Call : When a Serial Killer Stalked Queer New York” se plonge dans le New York des années 1990 pour rendre compte de l’invisibilisation des crimes perpétrés contre les homosexuels.
Le réalisateur de Susanne Bartsch: On Top et Pride reviendra plus précisément sur l’affaire Richard Rogers, surnommé “The Last Call Killer”, un tueur en série américain qui s’en prenait aux homosexuels au début des années 1990. Inspirée par le livre Last Call: A True Story of Love, Lust, and Murder in Queer New York d’Elon Green, la série se propose de sonder l’homophobie de l’époque et l’invisibilisation de ces crimes.
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L’histoire d’une homophobie systémique
Le synopsis officiel de la série rappelle qu’à cette époque, les crimes homophobes augmentent tandis que la crise du sida s’aggrave. Richard Rogers s’est infiltré dans les milieux queer de la vie nocturne new-yorkaise pour trouver ses victimes. Last Call entend donc examiner le traitement médiatique de l’affaire ainsi que les préjugés profondément ancrés dans le système de justice pénale.
Cette docu-série partage ainsi de nombreux thèmes communs avec Dahmer, une série de fiction mais inspirée de faits réels : en plus de se dérouler au début des années 1990, elles s’interrogent toutes deux sur la manière dont l’homophobie systémique a pu laisser le champ libre à des serial killers. Enfin, Last Call documentera également les combats politiques menés par les activistes, dont le NYC Anti-Violence Project, pour alerter les forces de l’ordre et les enjoindre à protéger la communauté queer.
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