Des seconds couteaux de la britpop deviennent adultes. Mouais. Critique et écoute.
Ça ne pouvait pas durer : l’adolescence et ses tourments hormonaux ne sauraient ad vitam aeternam nourrir les chansons de ces gouapes de Leeds, leur fournir à vie cette énergie folle, cette exaspération, cette urgence, ce besoin de brailler en chorales mâles, cette envie d’en découdre. La scène, leur habitat naturel, les avait jusqu’ici formatés, façonnés : de ce tic pénible aussi, les Pigeon Detectives s’évadent avec ce quatrième album.
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Dans une surenchère nécessaire (à moins de simuler l’excitation pour les années à venir), le son se durcit au même rythme que l’écriture se fait plus complexe, plus patiente. Reste à savoir si la sophistication sied à ce genre de garnements, parfois bien endimanchés dans des chansons trop adultes, rétrogrades et sérieuses pour eux.
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