Coproduit par Rostam, le troisième album de l’Anglaise est à l’image de son titre : enjoué et pensé pour être écouté aux plus belles heures de la nuit.
De Craig David à Romy, d’AlunaGeorge à Years and Years ou Shygirl, l’histoire de la pop anglaise regorge d’artistes ayant réduit les distances entre la chambre à coucher et les clubs. Euphoric s’inscrit dans la même tradition et en prolonge le plaisir en dix titres espiègles, imaginés avec Rostam, ex-Vampire Weekendd devenu producteur à succès pour Haim, Carly Rae Jepsen ou Clairo.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Pour la première fois, Georgia est donc sortie de sa petite chambre londonienne : une ouverture sur le monde nécessaire et salvatrice, tant elle fait le plus grand bien à cette pop extatique, trop instable et joueuse pour rester en place. Seule constante : cette bonne humeur qui, du single It’s Euphoric à So What, fait tomber les inhibitions et trouve son climax le temps d’un Some Things You’ll Never Know survitaminé, puisant dans les années 1990 un surplus d’énergie nécessaire à ce genre de tubes dont on se goinfre quand le corps s’essouffle.
Un flirt assumé avec l’emphase
Rappelons, à toutes fins utiles, que le père de Georgia n’est autre que Neil Barnes, membre de Leftfield : à croire qu’ici, les soirées en boîte se vivent en famille, en quête d’une symbiose entre la pop et la dance music. C’est parfois pour le pire (All Night et sa grandiloquence indigeste), mais ce flirt assumé avec l’emphase d’un refrain FM est aussi ce qui permet à Georgia d’atteindre ce qu’elle recherche : l’hédonisme.
Euphoric (Domino/Sony Music). Sortie le 28 juillet.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}