Un nouveau rapport de l’ONU, publié lundi 12 juin, indique que contrairement à ce que l’on pourrait croire, les préjugés à l’encontre des femmes n’ont pas diminué ces dix dernières années.
1 personne sur 2 estime que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques que les femmes. 25 % considèrent qu’il est justifiable pour un homme de frapper sa femme. Et seulement 27 % des sondé·es conçoivent qu’il est essentiel pour la démocratie que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. Ces chiffres issus de l’indice des normes sociales de genre des Nations Unis font vraiment froid dans le dos. Et pour cause, malgré des campagnes mondiales et locales pour les droits des femmes, il n’y a eu “aucune amélioration des préjugés à l’encontre des femmes en une décennie”.
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Fraîchement mis à jour, le rapport du PNUD révèle que les préjugés envers les femmes sont toujours les mêmes depuis dix ans. Si vous aviez l’impression que la lutte pour les droits des femmes avançait, ce nouvel indice démontre assurément le contraire. “Les normes sociales basées sur les préjugés de genre sont largement répandues dans le monde : près de 90 % de la population a au moins un préjugé”, déclare le Programme des Nations unies pour le développement. Des préjugés qui “sont à l’origine des obstacles rencontrés par les femmes, qui se manifestent par un démantèlement des droits des femmes dans de nombreuses régions du monde, par des mouvements contre l’égalité des sexes qui gagnent du terrain et dans certains pays, par une recrudescence des violations des droits de l’homme.”
Pour ces nouvelles indications, le PNUD a utilisé les données de 80 pays pour couvrir près de 85 % de la population mondiale. Cet indice comprend une dimension politique, économique, liée à l’éducation et à l’intégrité physique.
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