Une crème anglaise apporte un peu de douceur et d’ingénuité dans un monde de brutes. Critique et écoute.
Sur la pochette, au milieu d’une plage battue par le crachin anglais, Gabrielle Aplin sautille pieds nus en robe d’été jaune pastel, un parapluie arc-en-ciel à la main. Et ça s’entend du début à la fin de ce premier album paradoxalement intitulé English Rain.
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Plus gorgées d’éclaircies que de grisaille, ces mélodies sautent à pieds joints dans les flaques. Teintées de folk acoustique et de piano fragile, elles dorlotent une voix cristalline, qui vient picoter l’âme de l’intérieur. C’est ce goût pour les choses simples et virginales qui fait sa force (comme sa reprise de The Power of Love, le tube grandiloquent de Frankie Goes To Hollywood) mais aussi sa faiblesse – un peu de boue et de poison pourraient la changer en chipie passionnante.
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