De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Emmanuel Marcon, François Fillon, Nathalie Arthaud, Yannick Jadot et Philippe Poutou, leur vision du combat pour l’égalité femmes/hommes.
Jean-Luc Mélenchon
“Le patriarcat touche tous les pays et toutes les familles” (2012, Elle)
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Dans son projet de VIe République, Jean-Luc Mélenchon prévoit un volet sur l’égalité femmes-hommes, où l’on retrouve, entre autres, l’égalité salariale, le renforcement de la loi contre les violences faites aux femmes, l’instauration d’une loi luttant contre le sexisme et le droit à la PMA. Mais le féru d’hologramme se positionne toujours contre la GPA et la marchandisation du corps, ce qui pourrait l’amener à abolir la prostitution.
Emmanuel Macron
“Je vous demande (…) de prendre ce beau risque pour faire vivre notre démocratie” (4 février 2016, meeting à Lyon)
Le candidat d’En Marche ! n’annoncera son programme officiel que fin février, mais prône la parité en politique. Il souhaite par exemple qu’au moins la moitié des candidatures de son mouvement aux législatives de juin 2017 soit présentée par des femmes.
Benoît Hamon
“Je suis féministe” (novembre 2016, Causette)
Le candidat PS est en faveur de la PMA, de l’augmentation du délai de prescription des viols, du durcissement de la pénalisation des partis ne respectant pas la parité, de l’augmentation du budget du ministère des Droits des femmes, de la création d’un service public de la petite enfance, de l’alignement du congé paternité sur le congé maternité et de la multiplication des centres de planning familial. Après avoir soutenu l’action du “7 novembre 16 h 34”, Hamon a rappelé sa volonté de lutter contre les inégalités en instaurant un revenu universel et le principe du name and shame (nommer et blâmer) pour les entreprises ne respectant pas la parité et l’égalité des salaires.
Marine Le Pen
“Je suis une maman, une sœur, une avocate” (7 février, LCI)
En neuvième position de son programme (qui compte 144 propositions), la chef du FN appelle à défendre les droits des femmes en luttant contre l’islamisme et la précarité professionnelle, et en mettant en place un plan national pour l’égalité salariale femmes-hommes.
Philippe Poutou
“Evidemment féministe” (2012, la Cigale, Paris)
Le candidat du NPA affiche une volonté de réduire les inégalités femmes-hommes en prévoyant le libre accès à l’avortement et à la contraception. Il annonce la fin des inégalités salariales, et souhaite également l’égalité complète pour les couples LGBTI, qui passe par l’accès à la PMA et à l’adoption.
François Fillon
“Je suis scandalisé par le mépris et la misogynie de cet article”
(25 janvier, à propos du Canard Enchaîné)
Son comité de campagne ne compte que 2 femmes sur 23 responsables politiques, mais côté programme, le candidat LR se dit pour la tolérance zéro envers le sexisme en politique, pour l’égalité salariale, l’inéligibilité des élus coupables de harcèlement ou d’agression sexuels, l’apprentissage scolaire du respect des femmes, l’augmentation des délais de prescription de plainte pour les victimes d’agression sexuelle. Il souhaite mettre en place une amende en cas d’incivilités sexistes dans l’espace public et l’hébergement d’urgence pour les victimes de violences, ainsi que renforcer les dispositifs de signalement du harcèlement sexuel dans les entreprises.
Yannick Jadot
“Je souhaite une société de l’égalité et de l’autonomie”
(décembre 2016, Facebook)
Le candidat EE-LV, qui pourrait rejoindre Hamon, souhaite ouvrir la PMA à toutes les femmes, renforcer la lutter contre les discriminations de genres, réviser le délai de prescription, rendre public les noms des entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale, former les personnels de la fonction publique à l’accueil des personnes LGBT et rendre le changement de sexe libre, gratuit et déclaratif.
Nathalie Arthaud
“Parmi les exploités, les femmes sont les plus exploitées”
(2012, forum Elle/Sciences-Po)
Pas de programme concernant l’égalité femmes-hommes à LO, où l’on explique simplement que “l’oppression de la femme prendra fin un jour, mais elle ne pourra être totale qu’avec la disparition de l’exploitation capitaliste”. En 2016, Arthaud se positionnait contre la tribune des 17 ex-ministres dénonçant le sexisme en politique (à la suite de l’affaire Baupin) par manque de “confiance” envers “des dirigeantes qui n’ont pas eu le courage de dire quoi que ce soit pendant des années”.
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