Ouvert depuis quelques semaines, le restaurant Nakatsu propose une offre street food responsable dans le 18e à Paris. Vous allez aimer le poulet karaage.
Avis à tous·tes les fans de poulet karaage : une nouvelle adresse s’y dévouant corps et âme vient d’ouvrir à Paris (18e). Niché à deux pas du Sacré-Cœur, Nakatsu décline le poulet karaage dans un resto de poche (22 couverts au total) et une petite terrasse pour les beaux jours. Une déco sobre et efficace, et un mobilier mobile pour s’adapter à toutes les situations.
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Derrière ce concept assez inédit à Paris (contrairement au bubble tea, les restos de karaage ne courent pas les rues), on retrouve Charles Cagnac (à l’origine des restos Père et Fish) et Matthieu de Seigneurens, amateurs de cuisine japonaise et de cuisine “clean” et locavore. Les fruits et légumes sont issus de petites exploitations à moins de 150km du resto, les pommes de terre sont cultivées par un producteur dans la Somme, et le miso et le saké utilisés pour les recettes proviennent de Bourgogne. Quant au poulet, pièce maîtresse, il est élevé dans une ferme du Perche.
Une panure légère et du poulet très tendre
Chez Nakatsu (qui tire son nom de la ville au Japon où est né le karaage), deux menus sont proposés pour déguster le karaage : en burger dans un potatoe bun ultra moelleux ou en donburi (un bol de riz et ses garnitures) servi avec un œuf Ajitsuke, un œuf mollet mariné au saké et au miel de tilleul. “Le poulet marine pendant 24h dans un mélange de saké, de sauce soja, de mirin, d’ail et de gingembre puis on le frit dans deux bains d’huile après l’avoir roulé dans de la fécule de pomme de terre. La panure est beaucoup plus fine avec ce procédé que pour un fish and chips, par exemple”, nous explique Matthieu. Le résultat est délicatement frit, particulièrement tendre et parfaitement assaisonné, l’acidité des oignons rouges en pickles vient éteindre le gras de la friture.
Et chaque option est disponible en version végétarienne avec un champignon portobello. “On a un petit objectif caché : que les amateurs de poulet puissent se laisser séduire par la version sans viande. Et je dois avouer que ça marche pas mal !”, confie Matthieu. En dessert, le cheesecake au miso blanc et au miel de fleur, façon basque (sans biscuit et légèrement brûlé sur le dessus) était convaincant. Bref, on reviendra pour tester le reste de la carte !
Nakatsu – 25, rue Ramey, 18e Paris – entre 11 et 13,50€
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