Comment Charles-Baptiste est devenu le plus cool des chanteurs de variété. Critique et écoute.
Charles-Baptiste ressemblerait presque au gendre idéal, si une paire de lunettes disproportionnées et des boucles indomptables ne trahissaient pas cet intello du dimanche. Destiné à une carrière de pianiste étoilé, il changera vite d’avis avec le succès des Strokes et quelques lettres enflammées restées sans réponse. Pour ravir le coeur des filles, il monte à Paris et il faut peu de temps à ce jeune surdoué des claviers pour épuiser le rayonnage pop-rock de la Fnac.
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Revenant vite à ses premières amours (Berger, Christophe, Sheller), il se revendique “chanteur de variété” un peu par provocation mais surtout pour avoir la liberté de composer des chansons qui font autant rire entre amis que pleurer seul sous sa couette. Avec ce second ep, il s’impose comme le gentleman cambrioleur de la french pop (Aline, Pendentif), marchant sur les plates-bandes de cette nouvelle vague, sifflotant sur des airs légers des textes d’une sincérité grinçante. Depuis, ce grand nostalgique de Salut les copains invite cette scène adoptive lors de soirées mensuelles baptisées Réception.
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