Plus orchestrée, la pop de Dent May reste toujours aussi fascinante. Critique et écoute.
Un premier album au ukulélé. Un deuxième sensuellement funky. Une orchestration de plus en plus évidente. Les choses auraient pu évoluer aussi simplement que ça pour Dent May. C’était compter sans l’esprit délicieusement déjanté de ce multi-instrumentiste américain qui, tel un enfant, s’amuse en permanence à mettre en miettes les règles établies pour ne se soumettre qu’aux siennes.
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Warm Blanket, enregistré en complète solitude dans la baie de Saint Augustine (Floride), repose ainsi sur une idée excentrique : être sophistiqué tout en étant DIY, mêler les textures organiques aux synthés analogiques, transformer de simples comptines pop en de somptueuses mélodies négligées. Il n’y a qu’à se fier au lyrisme bucolique de Do I Cross Your Mind?, véritable hymne pop au vague à l‘âme sixties, pour comprendre que Warm Blanket résulte davantage de l’insouciance que d’une ambition carriériste.
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