Deux DJ doués invitent l’Orient sur le dance-floor : boyz in the oud. Critique.
Acid Arab n’est pas le nom d’un club de fans allumés du journaliste Rachid Arhab, mais le pseudo d’un binôme de DJ ayant décidé de faire danser les foules sur des beats orientaux. Cela fait déjà deux ep chez Versatile, 43 213 heures de mixes aux platines de Chez Moune à Paris et 8 395 semi-remorques de bières frelatées que Guido Minisky et Hervé Carvalho invitent ouds et darboukas dans leurs sets electro-house.
Sur leur premier album, ils basculent de l’editing malin à la création originale, en sollicitant toujours les copains : Pilooski et Etienne Jaumet composent chacun un inédit, I:Cube balance une version alternative du Bon Vieux Temps. Le remix d’Omar Souleyman par Crackboy est déjà un classique de leurs soirées parisiennes et reste une arme atomique pour l’invasion d’Acid Arab sur les dance-floors de France et de Navarre qui débute cet hiver, avec des dates jusqu’en Egypte et en Tunisie.