Elégante et tranquille, l’electro gigantesque d’un Français tout en haut. Critique et écoute.
En piétinant les braises d’une electro impériale, labyrinthique, quasi muette mais imagée, Fakear s’inscrit dans une tendance lourde – sur les pas de Flying Lotus et Bonobo. Avec Dark Lands, son nouvel ep lumineux, le Caennais repeint la Grande Muraille, dézingue les éléments et se frotte aux flocons sans sortir de chez lui.
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Une performance réussie grâce à un accoutrement 2.0 – la triplette machines, samples, pads – absolument dominé. Traversé par une fulgurance hors du commun – l’incroyable When the Night Comes, son titre hybride sorti sur l’ep Morning in Japan –, ce ténor digital réitère un coup de génie férocement travaillé. Que ce soit avec Marymirror – entrée en matière volage, subtile, frissonnante – ou Damas – synthés en furie et mélodies formidables, passionnantes à décrypter –, cet artisan mêle puissance et retenue dans un tout contemplatif. Superbe.
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