Triomphe pour l’éternel jeune homme de la pop raffinée made in France. Critique.
Mais jamais Dalcan ne s’était évaporé ! Jamais, malgré un silence discographique de plus de huit années (y compris dans son incarnation électronique Snooze), il n’avait disparu du panorama, car ses chansons d’orfèvre pop hexagonal et défricheur rutilaient toujours au quotidien. Seulement voilà : à trop jouer à l’éternel jeune homme, il nous a déchiré le cœur à se déchirer le sien, et on a eu peur de perdre la trace de cet artiste concentré et raffiné, subtil et chaleureux.
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Surgit alors l’Hirundo (hirondelle) et son plumage de onze chansons – pour un huitième album – tellement identifiables et tellement gorgées de munificence. Le single en avant-garde (Sometimes, ses guitares en strates et autres tressautements contagieux) avait déjà, il y a quelques mois, laissé de nouveau entendre cette musique irradiée, roborative sans facilité.
Désormais, le chanteur multiplie les petits miracles, qu’il ironise dignement sur ses détresses intimes, s’assoit devant un clavier solitaire pour de bouleversantes confessions ou nous entraîne dans un chant du départ plein de ferveur (Ton nom liberté). Voix profonde et thèmes qui ne le sont pas moins : un album comme des étoiles dans les yeux.
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