En salles, l’année commence doucement. Si le dernier opus de Star Wars file droit, Dalida se fait talonner par un mercenaire samouraï au pas.
Le premier spin-off de Star Wars confirme son succès, en attirant encore près de 400 000 spectateurs en 4e semaine d’exploitation, dépassant ainsi les 4 500 000 entrées. Demain tout commence, la comédie familiale avec Omar Sy se porte également bien, on vous remercie : 320 000 spectateurs en 5e semaine pour un total de plus de 2 500 000 entrées. Le dernier film de Tom Ford, Nocturnal Animals, avec Amy Adams et Jake Gyllenhaal, atteint pour sa part 124 000 spectateurs pour sa première semaine.
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Dalida brille. Doucement. Sean Penn ne brille pas. Du tout.
Pour son premier jour, le biopic de Dalida réussit modestement son entrée sur scène. Avec un peu plus de 56 000 entrées sur 560 copies, il fait deux fois plus que Gainsbourg, vie héroïque, mais deux fois moins que Cloclo, pour lequel 110 000 spectateurs s’étaient précipités en salles. Il devrait conclure sa première semaine aux alentours de 350 000 entrées, bien loin de celle de La Môme, d’Olivier Dahan, qui atteignait alors 1 570 000 tickets vendus. Si le bouche à oreille chuchote correctement, le film peut espérer atteindre le million tant espéré en fin de carrière.
Derrière la chanteuse amorosa/dolorosa, La Grande Muraille, délire fantastico-médiéval sino-américain de Zhang Yimou, attire jusqu’à lui 42 300 spectateurs, établissant une moyenne de 113 spectateurs par salles. Coming Home, le précédent film du réalisateur, dans un style un tout petit peu différent, n’avait charmé que 2 600 curieux. Il faut croire que les créatures zombiesques fédèrent plus de monde que les prisonniers politiques chinois.
Ouvert la nuit, troisième long-métrage d’Edouard Baer, entraîne à sa suite 8 500 spectateurs. Un résultat moyen malgré une bonne sortie, qui devrait tout de même lui permettre de dépasser les 100 000 spectateurs, et par là même, de faire mieux que ses deux précédents films.
Difficile de faire pire démarrage que celui du dernier film de Sean Penn, The Last Face, qui pâtit d’une réputation post-Cannes terriblement mauvaise. A peine 4 000 spectateurs sur 250 copies, c’est une moyenne de 16 spectateurs par copie.
La surprise de la semaine vient d’un documentaire projeté dans cinq salles de par la France entière, Power to change, la rébellion énergétique de Carl A. Fechner, réalisateur et journaliste allemand. Ce film sur les énergies renouvables a soulevé les élans révolutionnaires de 1 016 spectateurs, affichant une moyenne spectateurs/copies de 203. Comme quoi, le pathos réussit parfois moins que l’espoir.
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