Hors-compétition, « Gatsby le magnifique » visité par Baz Luhrmann, ouvrira le 15 mai prochain, un an après « Moonrise Kingdom » de Wes Anderson, les festivités cannoises.
Dix sept ans après la relecture contemporaine et transgressive du plus célèbre des drames shakespeariens (Romeo+Juliette), Baz Luhrmann et Leonardo DiCaprio se retrouvent, encore, autour d’un monument littéraire. Roman de Francis Scott Fitzgerald paru en 1925, Gatsby le magnifique tient d’une immersion au cœur de la haute bourgeoisie américaine des années 20. A travers les yeux et la voix de Nick Carraway (ici joué par Tobey Maguire) se déploie le parcours du tumultueux Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio), jeune millionnaire qui, sous le fard de l’opulence, dissimule de lourds secrets. Une femme, Daisy Buchanan (Carey Mulligan), son époux (Joel Edgerton), la légende de Bollywood Amitabh Bachchan et même Jay-Z, compositeur de la B.O, complètent le panorama.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La figure de Gatsby, déjà modelée par plusieurs cinéastes, incarnée par divers comédiens (dont Robert Redford chez Jack Clayton en 1974) trouvera peut-être ici un nouvel élan. Un souffle que Baz Luhrmann, pour son troisième passage à Cannes (Ballroom Dancing en 1992 ; Moulin Rouge en 2001), tentera avec son équipe, le 15 mai prochain, de transmettre aux festivaliers.
Guillaume Sbalchiero
{"type":"Banniere-Basse"}