Dimanche 19 mars, le compte Instagram de la Première ministre a été la cible d’une action groupée, avec comme objectif de faire grimper son nombre d’abonné·es à 49,3 K. Une plaisanterie qui n’a pas plu à Matignon, qui a enchaîné les actions maladroites pour la camoufler.
Un feuilleton inattendu. Le compte Instagram de la Première ministre Élisabeth Borne a été pris d’assaut par une vague d’internautes. L’objectif : faire monter son compteur abonné·es à 49,3 K, en réponse à la nouvelle utilisation de l’article de la Constitution par cette dernière sur la réforme des retraites.
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Ce canular amusant aurait pu passer à peu près inaperçu sans la réaction de l’équipe de communication de Matignon, qui a désactivé le compte de la Première ministre. Des tentatives de nettoyage du nombre d’abonné·es s’ensuivent, rendues infructueuses par la réactivité des internautes qui faisaient encore et toujours monter le compteur au niveau redouté. Le compte a désormais été passé en privé pour sauver les meubles.
Sollicité par le journal Libération, Matignon dénonce “une action malveillante et organisée : 37 000 comptes (bots et militants) se sont abonnés en l’espace de cinq minutes”. L’équipe de communication annonce un “nettoyage en cours avec les équipes d’Instagram”, qui est parvenu à faire redescendre le nombre à 30,1 K au moment de l’écriture de cet article. Une affaire rondement menée, donc.
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