Depuis la ville du Chicago, le 44e président des Etats-Unis, Barack Obama, a fait ses adieux au peuple américain. Il a eu du mal à masquer son émotion, versant quelques larmes en conclusion.
« Yes we can, and yes we did ! » (« Oui nous pouvons, et oui nous l’avons fait »). C’est par cette formule, rappelant celle de sa première campagne pour la présidence de États-Unis, que Barack Obama a résumé son action à la Maison Blanche. Le 44e président américain a livré hier soir son dernier discours officiel, depuis la ville du Chicago dans l’Illinois, Etat dont il a été le sénateur.
Ce discours d’adieu n’a pas été une défense pure et dure de son bilan. Barack Obama a également choisi d’évoquer l’état de la démocratie américaine, à l’aube de la mandature de son successeur, Donald Trump. Il n’a pas caché son scepticisme, dressant le portrait d’un pays profondément divisé.
.@POTUS tells @FLOTUS: “You made the White House a place that belongs to everybody…you have made me proud.” https://t.co/GJ3ziC2Q2U
— CNN (@CNN) January 11, 2017
« Le futur est entre de bonnes mains »
Il a tout de même rappelé que sur plusieurs domaines (chômage, l’Obama Care, mort de Ben Laden, relations avec Cuba), les États-Unis avaient considérablement progressé. Mais cela ne l’a pas empêché de reconnaître, avec lucidité, qu’il restait encore beaucoup à faire. Barack Obama n’oublie pas que les discriminations à l’embauche et le système judiciaire restent perfectibles. Il a conclu son discours par cette d’optimisme qui lui est caractéristique, en direction de cette « jeunesse de l’Amérique, altruiste, créative et patriotique. Le futur est entre de bonnes mains. »
Crowd chants “four more years!” during Obama’s final speech. @POTUS: “I can’t do that.” https://t.co/lQsZyz9iwS https://t.co/rVIxpsyMol
— CNN (@CNN) January 11, 2017
« Four more years »
La foule a beau eu répété en chœur « four more years » (« quatre ans de plus »), la lucidité a rapidement repris le dessus. « Non, ça c’est impossible« , a répondu Obama, agrémenté d’un petit sourire en coin. Il a tenu également à ne pas laisser le nouveau président élu, Donald Trump, qui doit être officiellement investi le 20 janvier, se faire huer par la foule. « La passation paisible du pouvoir d’un président élu librement à un autre à été l’une de mes promesses« , a-t-il rappelé.
Le discours a été conclu par de nombreux remerciements. Barack Obama n’a pu retenir ses larmes en évoquant « la fille du Sud, Michelle LaVaughn Robinson Obama. Depuis plus de 25 ans, tu n’as pas été que ma femme et la mère de mes enfants, tu as été ma meilleure amie. Tu as accepté un rôle que tu n’avais pas demandé avec grâce, classe et humour. Tu as fait de la Maison Blanche un endroit qui appartient à tous. »
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