L’Arcom a publié ce lundi 6 mars son rapport sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio, comme chaque année depuis 2016. Verdict : une plus forte présence, mais un temps de parole qui stagne.
Un constat positif, bien que mitigé. Dans son rapport annuel sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio publié le lundi 6 mars, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a révélé que la part des femmes sur les plateaux en 2022 a progressé, mais pas leur temps de parole.
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En effet, selon le baromètre proposé par l’instance de régulation des médias, avec la participation de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), la représentation des femmes sur les plateaux s’est élevée à 44 % (contre 43 % en 2021). Cependant, leur temps de parole a stagné à 36 %.
La politique et le sport : les mauvais élèves
Malgré un gouvernement plus paritaire, et Élisabeth Borne comme Première ministre, la proportion de femmes politiques invitées à la télévision et à la radio demeure la catégorie qui compte le moins de femmes, et s’établit ainsi à 32 % (30 % en 2021). Concernant les programmes sportifs, le constat est encore pire : seulement 21 % de présence en plateau pour les femmes, pour 11 % de temps de parole. Ce qui en fait le domaine le plus fermé aux femmes.
Au niveau de la publicité, l’Arcom note certaines améliorations : les femmes y deviennent majoritaires (51 % contre 46 % en 2017), mais plus important encore, les publicités représentent une majorité de femmes scientifiques et en train de conduire, et une majorité d’hommes faisant le ménage ou s’occupant seuls d’enfants. Pourtant, les clichés de genre persistent, avec une surreprésentation des femmes dans certains domaines (entretien du corps, luxe, mode), et une plus grande part de femmes dénudées et sexualisées. On n’y est pas encore…
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