Avec Sabrina Bellaouel, Albin de la Simone, I:Cube, Johan Papaconstantino et Slowthai.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Sabrina Bellaouel Al Hadr (InFiné/Bigwax)
Les treize morceaux en disent long sur la dualité, la richesse et les contrastes à l’œuvre dans la musique de Sabrina Bellaouel : entre ses origines algériennes et ses questionnements intimes, entre ses recherches expérimentales et sa volonté de composer des mélodies pour danser dans le noir, lascivement, les yeux fermés, en se laissant dévier du droit chemin.
Par Maxime Delcourt
Albin de la Simone Les Cent Prochaines Années (Tôt ou Tard/Believe)
Après un passage instrumental, le musicien français revient au chant, déployant son écriture distinguée comme une chic orchestration pour Les Cent Prochaines Années. L’ensemble de ce septième album en vingt ans est remarquablement écrit – tout le monde n’a pas la chance d’avoir une plume mêlant légèreté pop et gravité existentielle de la chanson.
Par Sophie Rosemont
Lire la critique de Les Cent Prochaines Années
I:Cube Eye Cube (Versatile/One Eye Witness)
Bien qu’ils aient été conçus à des moments différents sur plusieurs années, les huit morceaux enregistrés live forment un ensemble parfaitement cohérent. S’il explore en majorité la sphère ambient/electronica, I:Cube s’aventure également dans des zones plus agitées, entre Krautrock mâtiné de cosmic disco et techno abyssale.
Par Jérôme Provençal
Johan Papaconstantino Premier Degré (Animal 63/Believe)
En invoquant le passé, les paysages grecs, les bruitages littoraux, Johan Papaconstantino rend hommage à une tradition sonore qu’il a décortiquée et apprivoisée. Il la marie à ses paradigmes fétiches, dans des morceaux habillés de skank jamaïcain, élément rythmique sensuel et langoureux, puis s’aventure dans des recoins plus ténébreux, moins confortables.
Par Brice Miclet
Lire la critique de Premier Degré
Slowthai Ugly (Virgin Records/Universal)
Ugly est un disque plein de contractions, agité, parfois déstructuré, et finalement à l’aise avec ses propres limites. Tout ce que clame Slowthai est à la fois maladroit et très beau, spontané et poétique, enragé et nécessaire. Ce projet fascinant d’indécision, peut s’assoupir en une ballade déchirante comme devenir une charge explosive à la Idles.
Par Maxime Delcourt
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