Quatre ans après le lancement en fanfare de la production de séries télévisées par la société de VOD américaine Netflix, un éclairant podcast se propose de tirer un premier bilan et d’esquisser les grandes lignes d’une véritable révolution dans le monde du divertissement.
En 2012, le géant américain de la vidéo à la demande Netflix se lançait dans la production de contenus, et posait avec House of Cards la première pierre d’un colossal édifice destiné à redéfinir notre approche des séries. Fini l’insupportable mais jouissive attente classique entre deux épisodes et la gestion dramatique de l’intrigue qui allait de pair, place aux saisons livrées en bloc que l’on dévore avec une jubilation régressive – les anglicistes parlent de binge watching. Depuis, la société s’est essayée à la production de documentaires et de longs-métrages de fiction, a tenté de s’implanter dans différents pays et de produire « local », et a vu émerger en Amazon un sérieux concurrent.
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Un nouveau modèle donc, mais surtout une offre foisonnante et tentaculaire de séries de toutes formes et tous genres, qui a mené le spectateur envouté du bal politique macabre orchestré par Frank Underwood au savoureux revival 80’s de Stranger Things, de l’odyssée sanglante de Pablo Escobar dans Narcos à la naissance du hip-hop dans The Get Down. Peut-on tracer un dessin général derrière cette écrasante masse de contenus, une histoire dans le foisonnement des images et des récits ? C’est ce que tentent de faire Emilie Semiramoth et Marie Turcan dans ce podcast tout aussi éclairé que passionné, publié le mardi 27 décembre sur le blog de Libération consacré aux séries.
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