Depuis plusieurs jours, les internautes multiplient les appels au boycott pour le jeu “Hogwarts Legacy”, issu de l’univers de “Harry Potter”. L’objectif ? Ne pas verser un centime à J. K. Rowling.
Une nouvelle suite à l’affaire J. K. Rowling. Depuis le mardi 7 février, la sortie anticipée de la version deluxe du jeu vidéo Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard (dont la sortie officielle est prévue le 10 février), issu de l’univers de Harry Potter, fait réagir la toile. De nombreux·ses internautes appellent au boycott, afin de ne pas soutenir l’autrice J.K. Rowling.
L’autrice est en effet accusée de transphobie depuis 2020, après avoir tweeté une série de remarques transphobes puis tenté de se justifier en écrivant des propos similaires. Malgré le fait que le studio Warner Bros. Games, à l’origine de Hogwarts Legacy, ait assuré la même année que J. K. Rowling n’était absolument pas impliquée dans le projet, elle touchera néanmoins des royalties, étant à l’origine de l’univers des sorcier·ères.
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Différentes manières de boycotter
Afin de ne pas verser un centime à J. K. Rowling, les internautes ont mis en place de nombreux stratagèmes, comme spoiler le jeu sur Twitter pour dégoûter certaines personnes de l’acheter. Un site internet, havetheystreamedthatwizardgame.com avait également été mis en place afin de recenser les streamer·euses ayant joué au jeu sur Twitch ; il a été supprimé moins de 24 h après sa création.
Un autre moyen efficace : descendre le jeu dans les avis sur différentes plateformes, en laissant des commentaires dénonçant la transphobie de J. K. Rowling. À ce sujet, le média Gamekult a déclaré qu’il ne publierait pas de critique sur le jeu, afin de ne pas promouvoir l’univers créé par l’autrice. Enfin, certain·es gamers·euses qui veulent absolument jouer à Hogwarts Legacy sans verser d’argent au projet comptent opter pour une solution radicale, bien qu’illégale : le piratage.
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