Deux jeunes Parisiens veulent construire la pop du futur. Une poignée de morceaux lâchés, et c’est tout un monde qui se déploie : entre tribalité et science-fiction, Equateur risque bien de s’envoler à bord d’un nouvel ep fascinant.
On les a connu l’année dernière en traînant sur l’Internet, oreilles aux aguets, radar à pépites allumé. Ce jour-là, bingo : on tombe sur Haunted, d’Equateur. Envoûtement et décollage immédiats pour ce morceau alien, d’autant qu’on ne savait encore rien de ce groupe, et qu’aucun autre titre ne perlait sur la toile. Depuis, on a vraiment écouté Haunted et son ep de remixes en boucle, de préférence en rêvassant devant le clip surréel du morceau.
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Avec Haunted, on était à la fois secoué par une intro posant les bases tribales d’Equateur, plongé dans une ritournelle synthétique électrisante, calmé par le groove perçant et profond des deux Parisiens, puis achevé par un final épique et puissant. Un sommet de poésie rétro-futuriste. En un seul morceau et un seul clip, Equateur dessinait les contours d’un univers de science-fiction geek-chic fascinant, sorte d’équivalent sonore et visuel du Pique-nique dans un million d’années de Ray Bradbury, le maître de l’anticipation.
Leur petit label, d’ailleurs, s’appelle Nouvelle New Wave : on est prévenu d’emblée, le programme posé, l’ambition et les rêves assumés. Tout comme Juveniles, Pegase, The Popopopops, Woodkid et beaucoup d’autres, Romain Nouhi et Charles Rocher font partie de cette génération vibrante de jeunes Français passionnés d’électronique, amoureux de leur époque et obsédés par l’avenir.
On vous reparlera très, très vite d’Aquila, le deuxième ep d’Equateur disponible ces jours-ci. En attendant, c’est dans vos rêves que ça se passe.
Concert le samedi 9 mars à Paris (L’International)
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