Avec Rascalize, le trio britannique nous livre une braise sombre et sixties loin d’être désagréable. A découvrir en acoustique, les amplis remisés à la réserve.
Avec une moyenne d’âge de 20 ans, le trio rascalien – Miles Kane au chant et à la guitare, Joe Edwards à la basse et Greg Mighall pour la batterie -, loin de fournir avec Rascalize l’un des albums essentiels de l’année, attire l’ouïe et emballe.
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Un rock abrasif et enlevé, percus et cordes ascérées, perdu dans les sixties mais toujours conscient de son jeu, un chant droit et brut, des textes sombres… De fait, ici, le son rappel celui de The Last Shadow Puppets (où l’on comprend alors l’intérêt certain du rôle de Miles Kane au sein de ce denier combo…). Avec pourtant ce quelque chose en moins, l’évidence lumineuse qui marque pour l’heure la différence. Toujours est-il que l’ensemble mérite une halte, une écoute concentrée, puis une note de rappel à coincer quelque part en tête jusqu’au prochain essai. « Rascals » signifie fripon, chenapan, bandit, vaurien… Espérons que ces filous là trouveront le chemin – de la gloire, peut-être, de la reconnaissance et du respect, sûrement.
‘Suffit d’un exercice acoustique pour convaincre de l’envie et de la fougue de Miles Kane.
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