Une grande aventure fantasy, des chevaux qui jouent aux cartes et une nouvelle console rétro : c’est notre sélection vidéoludique de la semaine.
Forspoken précipite une jeune New-Yorkaise dans un monde mystérieux, Pocket Card Jockey mêle solitaire et courses hippiques et l’Evercade portable se réinvente.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Forspoken
Fruit d’une collaboration entre les développeurs de Final Fantasy XV et une équipe de scénaristes américains menés par l’immense Amy Hennig (Uncharted, Legacy of Kain), Forspoken n’est pas fondamentalement un mauvais jeu mais donne quand même le sentiment d’une belle occasion manquée.
Avec son héroïne afro-américaine du nom de Frey Holland, qui échappe de peu à la prison avant de se trouver précipitée dans un univers de fantasy, et Alice au pays des merveilles en guise de principale référence, l’ambitieuse superproduction de Square Enix avait tant de fils potentiels à tirer (romanesques, ludiques, plastiques, politiques…) qu’il est difficile de ne pas regretter de ne se retrouver que face à un efficace action-RPG avec du parkour, des pouvoirs magiques évolutifs, de l’humour (un peu lourd), des monstres à affronter…
Certain·es lui reprochent ses hoquets techniques et ses problèmes de rythme. À choisir, on l’aurait préféré encore moins bien fini mais plus fou, plus libre, plus courageux. Frey méritait mieux.
Sur PS5 et Windows, Luminous Productions/Square Enix, de 70 à 80 €.
Pocket Card Jockey: Ride On!
Évolution d’un titre des développeurs de Pokémon paru en 2016 sur 3DS, Pocket Card Jockey réussit l’alliance des courses de chevaux et du solitaire. Plutôt (très) calme en temps normal, ce jeu de réussite devient joyeusement frénétique grâce aux modifications que lui ont fait subir Game Freak et en particulier au temps limité. Le style kawaii des petits chevaux achève de rendre irrésistible cette affaire improbable mais plus profonde qu’il n’y paraît.
Sur Mac, iOS et Apple TV, Game Freak, inclus dans l’abonnement Apple Arcade.
Evercade EXP
En deux ans et demi, c’est déjà la troisième console lancée par la société britannique Blaze, qui s’est spécialisée dans la réédition de jeux du passé en suivant quelques grands et bons principes : le choix du support physique, une logique de curation (avec des cartouches par éditeurs ou thématiques) et une attention particulière aux titres rares et peu réédités. Après l’Evercade portable et sa cousine de salon, place à une nouvelle version de la première, connectée, plus puissante, pourvue de 18 jeux Capcom préinstallés (Street Fighter II, Mega Man…) et pouvant se tenir aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.
Ce dernier point change beaucoup de choses en permettant de pratiquer certains jeux d’arcade dans le format pour lequel ils ont été pensés, à l’image des classiques Atari Centipede et Super Breakout ou de Flying Shark et Alcon (aka Slap Fight chez nous), sur la toute fraîche cartouche Toaplan Arcade 1. Une vraie bonne nouvelle, donc, comme l’arrivée imminente de la compilation Indie Heroes 2 rassemblant des jeux récents mais conçus pour des consoles rétro, et, à une date indéterminée, d’une anthologie de jeux de l’Amiga.
Blaze Entertainment, environ 150 €.
{"type":"Banniere-Basse"}