Ana de Armas est, bien malgré elle, au cœur de cette affaire incongrue qui pourrait toutefois créer un précédent.
Deux Américains ont porté plainte contre Universal pour avoir coupé Ana de Armas au montage du film Yesterday de Danny Boyle après des projections tests. En effet, l’actrice apparaissait dans la bande-annonce et les deux plaignants affirment avoir louer le DVD en raison de sa présence au casting. Un juge fédéral américain vient de trancher dans leurs sens, puisqu’il a autorisé la tenue d’un procès.
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Un procès à l’encontre de la liberté d’expression ?
Universal s’est défendu en affirmant que les bandes-annonces sont des œuvres artistiques de trois minutes devant être considérées comme “non-commerciales”, et qu’elles doivent par conséquent être protégées par l’amendement qui assure la liberté d’expression. Le juge a cependant conclu qu’un trailer porte un discours commercial et qu’il peut donc être soumis à la loi californienne sur la publicité mensongère. Un procès qui risque d’être dangereux pour les maisons de production cinématographique, puisqu’un grand nombre de bandes-annonces pourraient être concernées par cette loi.
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