Après deux ans d’absence, le salon annuel consacré aux jeux vidéo a rouvert ses portes la semaine dernière, du 2 au 6 novembre. Pour cette 11e édition de la Paris Games Week, on s’est rendu au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris pour tester les nouvelles sorties jeux vidéo, assister aux évènement des plus grands éditeurs et se balader simplement dans les stands de produits dérivés. On vous raconte.
L’heure était aux réjouissances la semaine dernière. Après deux ans d’absence, dues à des annulations entraînées par les restrictions sanitaires, la Paris Games Week a enfin fait son grand retour. Tous les amateur·rices de jeux vidéo se sont rendu·es au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris pour assister à la 11e édition du salon, soit 150 000 visiteurs sur les cinq jours de l’évènement.
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Si ce chiffre contraste avec le score de 2019 – plus de 317 000 visiteurs – qui permettait à la Paris Games Week de faire partie des cinq plus grands salons mondiaux de jeux vidéo (devant l’E3), le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), organisateur du salon, semble satisfait de ce résultat. On peut effectivement nuancer cette baisse statistique par le fait que l’évènement se tenait uniquement dans un hall cette année, contre trois en 2019, et que son statut de leader dans le domaine reste inchangé.
Les 117 exposants présents pour cette 11e édition ont permis un retour plus que satisfaisant, et ce malgré l’absence de quelques grands noms et le peu de sorties de jeux vraiment marquantes à venir. On fait le point.
Une édition complète et fournie
Cette année, les plus grands noms du monde du jeu vidéo ont fait le déplacement dans le 15e arrondissement de Paris. On a donc pu visiter les stand d’Ubisoft, avec une scène Roller Champions sur laquelle des matchs du jeu compétitif se déroulaient, de Microsoft, avec une magnifique manette Xbox géante, de Vitality, et leurs playing sessions, sans oublier l’incontournable Nintendo, qui, en plus de permettre aux visiteurs de tester son nouveau jeu Bayonetta 3, a mis à disposition des espaces Mario Strikers, Switch Sports, Smash et une scène Mario Kart où des membres du public jouaient entre eux.
À noter, la présence d’espaces très sympathiques mettant à disposition une multitude d’œuvres, comme l’un dédié aux “juniors”, avec Adibou, Animal Crossing et Kingdom Hearts (qui n’a objectivement rien à faire là), et un autre aux jeux vidéo indépendants français, comme le jeu Noob (qui est loin d’être bon) et le très amusant Astérix et Obélix XXXL. Mais également celle de stands très surprenants, comme celui des plateformes Discord et TikTok (pourquoi ?), et du GIGN, tenu par des membres du groupe d’intervention et utilisant un casque de réalité virtuelle pour offrir une expérience immersive (pourquoi pas).
Des petites sorties et des grands absents
Malgré la présence de nombreux grands noms, on ne peut ignorer l’absence de certains, tels que Sony, Activision ou encore Electronic Arts. Il y avait bien un espace dédié à Playstation, mais celui-ci ne permettait de jouer ni à God of War-Ragnarök ni à Horizon 2-Forbidden West, mais seulement de participer à certaines activités (type séance photo) et d’exposer des décors (plutôt impressionnants, il faut le reconnaître). Ce qui reste très décevant.
Cela rejoint un autre point marquant de cette édition : l’absence de grosses sorties de jeux vidéo, qui auraient permis la mise en place de bornes pour les tester en avant-première. Hormis le très attendu Bayonetta 3, et peut être One Piece-Odyssey, il n’y avait rien à se mettre sous la dent. En compensation, la mise en place d’espaces pour jouer à des jeux récemment sortis, tels que Call of Duty-Modern Warfare 2 et Ghostbusters-Spirits Unleashed était bienvenue.
Des évènements pour compenser
Pour faire oublier ce léger bémol, la Paris Games Week a décidé de miser sur de gros évènements, et c’est plutôt une réussite : le stand Game One, animé par l’un de ses présentateur phare, Marc Lacombe, qui invitait des membres du public à le défier sur SoulCalibur et la finale des RoG Masters de League of Legends, avec les joueurs présents sur la scène. Un grand espace (un terrain de basket environ) était dédié à une compétition en réalité virtuelle, où les joueurs se déplaçaient dans le monde physique armes au poing, présentée par le célèbre streamer Doigby.
Enfin, la présence de nombreuses tables rondes permettaient d’ouvrir la discussion sur certains sujets du monde du jeu vidéo (son l’industrie, l’e-sport et le sexisme de cette sphère), ainsi que la présentation de certaines superbes associations, telle que Women In Games, qui lutte contre les stéréotypes sexistes dans les jeux notamment, ont permis d’étendre les intérêts de cette Paris Games Week 2022.
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