Dans un clip réalisé par Marjane Satrapi et sur un arrangement de Benjamin Biolay, de nombreux·ses artistes comme Camille Cottin, Irène Jacob, Hugo Becker, Aure Atika, Syrus Shahidi ou encore Camille Chamoux reprennent “Baraye”, le titre érigé en hymne pour la liberté et en soutien au peuple iranien.
Dans un clip réalisé par la cinéaste franco-iranienne Marjane Satrapi, des artistes français·es se succèdent devant le micro pour chanter, en persan, le titre Baraye. Produite par le collectif 50/50, engagé pour l’égalité, la parité et la diversité dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle, cette vidéo s’inscrit dans les différentes prises de parole qu’on voit surgir en soutien au peuple iranien.
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Sur un fond noir apparaissent des images de Persepolis, le film d’animation de Marjane Satrapi sur son enfance pendant la révolution iranienne. Sur un arrangement musical de Benjamin Biolay, des personnalités issues du cinéma ou de la musique reprennent les paroles de ce titre, en persan, dont la traduction s’affiche à l’écran : “Pour danser dans la rue/Pour la peur d’un baiser/Pour ma sœur, ta sœur, vos sœurs.”
Une chanson contestataire
Depuis le soulèvement en Iran né à la suite de la mort de Mahsa Amini, une jeune femme kurde iranienne de 22 ans morte à Téhéran lors de sa garde à vue pour avoir enfreint le code vestimentaire, ce chant se fait régulièrement entendre, tant dans les manifestations qui se multiplient dans le pays que dans le reste du monde sous forme d’hommage ou de soutien.
Né sur Twitter, Baraye, qui signifie “pour” ou “avec” selon les contextes, a été composé par l’artiste Shervin Hajipour, connu pour sa participation à un télé-crochet en Iran, ce qui lui a valu des poursuites des autorités iraniennes. Les paroles émanent d’une série de tweets de contestation publiés par des Iranien·nes que l’artiste a compilés.
Propulsé en quelques jours par les nombreux relais sur les réseaux sociaux, Baraye est rapidement devenu un hymne à la liberté. Ce n’est pas la première fois qu’il est repris par des personnalités qui manifestent ainsi leur soutien au peuple iranien ; Coldplay l’a notamment chanté lors de son concert à Buenos Aires, le 28 octobre dernier, aux côtés de l’actrice d’origine iranienne Golshifteh Farahani, invitée à les rejoindre sur scène.
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