Quels films voir cette semaine au cinéma ?
Une comédie gay à ne pas louper, un âne en déroute, et des retrouvailles père.fils en Transylvanie : Découvrez sans attendre les films de la semaine !
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Bros de Nicholas Stoller
Mais cette structure comique identifiable et quasi cristalline est mise au service d’un projet inédit : filmer une relation homosexuelle en ne faisant pas l’économie de ce qu’elle a de singulier. Elle démarre ici par un plan à quatre, se poursuit avec un poing dans la bouche pour finalement se concrétiser avec un premier baiser.
Lire la critique de Bruno Deruisseau
EO de Jerzy Skolimowski
À la volée, EO considère d’autres animaux d’infortune : chevaux entravés, vaches en route pour l’abattoir, poissons dans un aquarium. Ce qui le fait braire en stridences à déchirer les oreilles et le cœur. La majorité des autres, nous autres du genre humain, en veulent à sa peau comme chez Perrault et ne voient en lui qu’une bête de somme attelée à des chariots et, au final, un tas de viande propice au saucisson.
Lire la critique de Gérard Lefort
R.M.N. de Cristian Mungiu
Le film navigue certes avec beaucoup de virtuosité dans son décor complexe et mouvant, où rôdent les fantômes d’une Europe déclassée et tentée par la violence, comme notamment dans son grand plan-séquence central (une espèce de tribunal populaire nocturne). Mais il peine à nous offrir un point d’ancrage émotionnel, un personnage accessible et aimable. En ressort une sorte de gros traité, très foisonnant, brillant par endroits, mais trop imperméable.
Lire la critique de Théo Ribeton
Un couple de Frederick Wiseman
Les mots se font écho dans les jardins merveilleux, cette nature qui contraste avec la noirceur du texte. La force du monologue, au-delà d’interroger les affres de l’amour et ses agitations les plus sombres (des idées suicidaires et un infanticide prénatal), est de trouver sa voie au rythme de l’île. Le film demande comment la parole se déploie, se répand, quel est son cheminement sinueux : parmi les arbres et les animaux, comment le feu du verbe peut-il prendre ?
Lire la critique d’Arnaud Hallet
Hallelujah, les mots de Leonard Cohen de Dayna Goldfine et Dan Geller
Il faut une certaine application pour rendre parfaitement plombante la fabrication d’un des morceaux les plus célestes du répertoire américain. C’est ce que réalise Hallelujah, les mots de Leonard Cohen, documentaire indigeste qui revient en long en large et en travers sur l’histoire accidentée du tube mythique de Leonard Cohen, disparu en 2016.
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